Cette fragmentation, visible notamment à Amiens, Paris et Aulnay-sous-Bois, pourrait compromettre ses chances de victoire face à la droite et au Rassemblement National. Amiens est un cas d'école de cette division, avec trois listes de gauche déjà positionnées : celle de Frédéric Fauvet (PS, Les Écologistes, Place publique), celle de Léon Deffontaines (PCF) et celle de Samy Olivier (LFI).
Les élus sortants du groupe "Amiens c’est l’tien !
", qui avaient réussi l'union en 2020, appellent à dépasser les clivages en posant la question : "Veut-on gagner ensemble ou prendre le risque de perdre séparément ?
".
À Paris, les négociations sont également tendues entre le socialiste Emmanuel Grégoire et l'écologiste David Belliard pour constituer une liste commune. À Aulnay-sous-Bois, La France insoumise est elle-même divisée entre un soutien au candidat PS et une alliance avec le PCF. Cette tendance à la division n'est cependant pas une fatalité, comme le montre l'exemple de Talence, où l'écologiste Isabelle Rami a réussi à rassembler toute la gauche, du PS aux Insoumis.
Ces dynamiques locales illustrent la difficulté pour les partis de gauche à traduire les alliances nationales en stratégies municipales unifiées, un enjeu pourtant crucial pour espérer l'emporter.











