Leurs mandats à Lyon, Bordeaux et Grenoble sont particulièrement scrutés, et l'enjeu pour le parti est de transformer l'essai et de prouver sa capacité à gouverner durablement.

L'article "Municipales 2026 : en position défensive, les Ecologistes « jouent très gros » après leur percée de 2020" résume bien la situation.

La gestion des maires sortants comme Grégory Doucet à Lyon, Pierre Hurmic à Bordeaux et Eric Piolle à Grenoble est au cœur de l'attention.

Leurs bilans seront jugés par les électeurs et détermineront en grande partie la capacité du parti à conserver ces bastions.

Cependant, le parti est également confronté à des défis internes et à des dynamiques locales complexes.

À Vaulx-en-Velin, par exemple, la section locale est profondément divisée sur la stratégie d'alliance à adopter, tiraillée entre un soutien à la maire socialiste sortante et une union avec La France Insoumise.

À Paris, les négociations pour une liste commune avec le Parti Socialiste s'avèrent difficiles, l'écologiste David Belliard et le socialiste Emmanuel Grégoire peinant à trouver un accord.

Ces tensions illustrent la difficulté pour Les Écologistes de capitaliser sur leur succès de 2020 et de s'imposer comme une force structurante à gauche, capable de mener des alliances larges tout en conservant son identité.