La loi prévoit également l'octroi d'un trimestre de retraite supplémentaire par mandat exécutif, plafonné à trois trimestres, afin de mieux reconnaître l'investissement sur le long terme. Pour faciliter la conciliation entre vie professionnelle, vie privée et mandat, le texte allonge le congé électif pour les candidats salariés, améliore la prise en charge des congés maternité et maladie, et étend le remboursement des frais de garde.

Une autre avancée notable est l'extension de la protection fonctionnelle à tous les conseillers municipaux victimes de violences ou de menaces. Le texte a été adopté à l'unanimité à l'Assemblée nationale en dernière lecture, signe d'un large consensus sur l'urgence de la situation, bien que La France Insoumise se soit majoritairement abstenue, exprimant des réserves sur la clarification de la notion de prise illégale d'intérêts, jugée trop restrictive.