Cet incident, qui a conduit à un dépôt de plainte, met en lumière les nouveaux dangers de la désinformation en politique locale. La maire de Soustons, Frédérique Charpenel, candidate à sa réélection, a été la cible d'un montage vidéo qui "détournait un article de Sud Ouest et sa photo de campagne". La vidéo, générée par IA, la montrait faisant un doigt d'honneur et était accompagnée de "propos grossiers". Face à cette attaque, l'élue a déposé plainte, déclarant que "la liberté d'expression a des limites et que la dignité des personnes n'est pas négociable".
Elle a appelé à un "débat d'idées serein et respectueux".
De manière notable, son principal opposant, Philippe Saint-Martin, a condamné cette action et apporté son soutien à la maire.
Il a qualifié la vidéo d'"inacceptable" et d'"attaque indigne", affirmant que "la violence symbolique, même numérique, n'a pas sa place dans un débat démocratique". Cette réaction conjointe souligne la gravité de l'incident, perçu comme une menace pour la qualité du débat public local à l'approche des élections.











