Cette période pré-électorale s'avère complexe pour le parti de Jean-Luc Mélenchon.
Un sondage Elabe révèle que 63 % des Français sont favorables à un « barrage » contre les candidats de La France Insoumise, une hostilité particulièrement marquée chez les plus de 65 ans. Malgré cela, Jean-Luc Mélenchon qualifie ce scrutin de « galop d’essai » avant la présidentielle de 2027, soulignant son importance politique.
Cette stratégie nationale se heurte à des difficultés locales.
À Marseille, le lancement de la campagne du candidat Sébastien Delogu est marqué par l'ouverture d'une enquête pour diffamation suite à ses propos affirmant que « la police tue ». À Denain, le parti est secoué par des accusations d'« entrisme islamiste », avec la candidature annoncée de Soufiane Iquioussen, fils de l'imam expulsé Hassan Iquioussen. Ces polémiques sont perçues par les observateurs comme une tentative de « diaboliser le mouvement » à la veille du scrutin.
À Toulouse, un ancien chef de la police prend ses distances avec le candidat LFI François Piquemal. Ces tensions illustrent la stratégie de polarisation de LFI, qui cherche à mobiliser son électorat de base quitte à s'aliéner une partie plus large de l'opinion, rendant ses perspectives pour 2026 incertaines.












