Mais la police, elle a tué son frère, donc il ne faut pas l'oublier ».

Cette affirmation, faisant référence à la mort d'Adama Traoré pour laquelle les gendarmes ont bénéficié d'un non-lieu, a provoqué une réaction immédiate.

Le préfet de région, Jacques Witkowski, a saisi la justice au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, qualifiant les propos d'« atteinte inadmissible à l'engagement républicain » des forces de l'ordre.

En conséquence, le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour « diffamation publique envers un corps constitué ou une administration publique ».

Les opposants politiques de Sébastien Delogu, notamment Franck Allisio (RN) et Martine Vassal (droite), ont fermement condamné ses déclarations.

Le maire actuel, Benoît Payan, a qualifié cette sortie de « faute morale ».

Face à la polémique, le candidat insoumis a répliqué sur les réseaux sociaux : « Personne ne me fera taire pour défendre la mémoire d'Adama, Nahel, Cédric, Zineb et tous les autres ».