L'absence de vote pourrait priver l'organisation du scrutin des fonds nécessaires. Les articles soulignent que si le Parlement ne parvient pas à adopter le projet de loi de finances avant la fin de l'année, le gouvernement pourrait être contraint de recourir à une « loi spéciale ». Cette procédure exceptionnelle permettrait de reconduire le budget de l'année précédente pour assurer la continuité des services de l'État. Cependant, cette solution créerait une incertitude majeure pour les élections municipales, car une enveloppe de 300 millions d'euros est spécifiquement prévue dans le nouveau budget pour leur organisation.
Sans l'adoption de ce dernier, ce financement ne serait pas garanti, ce qui pourrait techniquement et légalement empêcher la tenue du scrutin à la date prévue.
Un des articles évoque même un scénario de crise politique plus large où des élections législatives anticipées pourraient se tenir « avant – ou peut-être avec – les élections municipales », ajoutant une couche de complexité au calendrier électoral.
La situation est donc critique, car le blocage budgétaire ne menace pas seulement les finances de l'État, mais aussi un rendez-vous démocratique majeur.












