Les prises de position du sénateur LR Étienne Blanc ont provoqué des tensions immédiates, notamment avec le candidat Jean-Michel Aulas. Étienne Blanc a affirmé sans détour qu'il n'y avait « pas d'autre solution que de rassembler toutes les droites » pour les futures échéances électorales, ajoutant que « le terme d'extrême droite ne veut plus rien dire ».

Cette déclaration s'inscrit dans un courant national au sein de LR, soutenu par des figures comme Laurent Wauquiez, qui prône une primaire allant « de Gérald Darmanin à Sarah Knafo ». Cependant, cette ouverture a immédiatement été rejetée par Jean-Michel Aulas, candidat aux élections métropolitaines et allié de la LR Véronique Sarselli.

L'ancien président de l'Olympique Lyonnais a tenu à se « désolidariser » de cette position, posant comme condition à son alliance « aucun accord avec le RN ». Cette fracture expose au grand jour le dilemme stratégique de la droite lyonnaise : maintenir un « front républicain » ou s'ouvrir à l'extrême droite pour tenter de battre la majorité écologiste en place. La gauche, de son côté, a dénoncé « l'hypocrisie » de la campagne Aulas face à cette perspective d'union.