Le maire sortant, Jean-Luc Moudenc (DVD), a officialisé sa stratégie en dévoilant la composition de sa liste de 69 candidats, marquant une entrée en campagne structurée. Face à lui, la gauche s'organise autour du député La France insoumise François Piquemal, dont la candidature bénéficie d'un soutien de poids avec la venue annoncée de Jean-Luc Mélenchon pour un meeting en janvier. Cette implication directe du leader de LFI transforme le scrutin toulousain en un test pour la stratégie d'union populaire du mouvement au niveau national. Cependant, cette union de la gauche n'est pas sans fissures.

L'ancien patron de la police, Jean-Pierre Havrin, a pris ses distances avec François Piquemal, suggérant des tensions internes.

De plus, la présence d'une liste du NPA-Révolutionnaires, menée par un salarié d'Airbus, témoigne d'une fragmentation à l'extrême gauche qui pourrait disperser les voix. Les sondages reflètent cette dynamique complexe, indiquant une course très serrée entre deux blocs principaux, où chaque parti pourrait jouer un rôle décisif.

La campagne est également animée par des polémiques, comme celle entourant une soirée "ACAB Party" (All Cops Are Bastards), qui a provoqué une vive réaction de Jean-Luc Moudenc, plaçant les thèmes de la sécurité et de l'ordre public au cœur des débats pré-électoraux.