Cette dynamique positive est renforcée par l'annonce de ralliements stratégiques, comme celui de l'universitaire Chantal Cutajar, présidente de Cap 21, qui a officialisé son soutien le 12 décembre.

Ce soutien est présenté comme un signal fort, consolidant une base électorale au-delà du seul Parti Socialiste.

La candidature de Mme Trautmann semble ainsi incarner, pour une partie de l'électorat, "le retour à la confiance", comme elle l'affirme elle-même. Sa position de favorite oblige ses concurrents à se positionner par rapport à elle.

Pierre Jakubowicz, candidat pour Horizons et Renaissance, est ainsi contraint de réagir à ces sondages qui le placent loin derrière. La fragmentation du reste de l'échiquier politique, avec notamment la candidature de Clément Soubise pour le NPA-Révolutionnaire, pourrait également jouer en sa faveur en dispersant les voix de ses opposants. La campagne strasbourgeoise semble donc, à ce stade, se structurer autour de la figure de l'ancienne maire, dont l'expérience et la notoriété constituent des atouts majeurs dans une élection où la stabilité et la confiance pourraient être des thèmes centraux.