Leurs échanges, centrés sur leurs programmes respectifs et des accusations de désinformation, préfigurent une élection tendue.
La bataille pour la mairie de Lyon a pris un tour personnel et stratégique.
Le maire sortant, Grégory Doucet (EELV), a lancé sa campagne en dévoilant ses premières propositions axées sur l'amélioration du quotidien, sous le slogan "faire de Lyon une ville facile à vivre". Cette entrée en matière a été immédiatement critiquée par le camp de Jean-Michel Aulas, qui a qualifié les mesures de "hors sol", "improvisées" et relevant d'une "fausse mue".
L'ancien président de l'Olympique Lyonnais accuse la majorité écologiste de découvrir tardivement des priorités qu'elle aurait ignorées durant son mandat. La campagne est également polluée par des accusations de "fake news" émanant du camp Aulas, visant à mettre en doute la fiabilité des chiffres fournis par la municipalité. Cette stratégie d'attaque frontale est complétée par des soutiens de premier plan pour l'homme d'affaires, comme celui du footballeur Karim Benzema, qui estime qu'Aulas "pourrait faire avancer les choses" à Lyon.
Cependant, le rassemblement autour de Jean-Michel Aulas connaît des turbulences.
Le sénateur LR Étienne Blanc a été exclu du groupe de soutien "Cœur Lyonnais" après avoir publiquement prôné une "union de toutes les droites" au niveau national, une ligne rouge pour le candidat qui refuse toute alliance avec les extrêmes. Cette exclusion révèle les tensions et les clivages idéologiques qui traversent la droite lyonnaise à l'approche du scrutin.











