Son départ ouvre le jeu politique dans la capitale, où des candidats comme Pierre-Yves Bournazel placent déjà la sécurité au centre de leur programme. La décision d'Anne Hidalgo de ne pas se représenter en 2026, confirmée par sa candidature infructueuse au poste de Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés, marque la fin d'une ère politique à Paris et lance officiellement la course à sa succession. Ce retrait crée un vide à gauche et ouvre une fenêtre d'opportunité pour l'opposition, qui s'empare déjà de thèmes jugés porteurs.
Le candidat Pierre-Yves Bournazel, soutenu par Horizons et Renaissance, a fait de la sécurité son cheval de bataille. Il propose un "plan sécurité" ambitieux, prévoyant de tripler les effectifs de la police municipale pour les porter à 6 000 agents, de les armer et de les rendre opérationnels 24h/24. Son programme inclut également la création d'une brigade de drones et l'expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique, des mesures qui signalent une volonté de rupture nette avec la politique de la majorité sortante. Pour financer ce renforcement sécuritaire, il envisage le non-remplacement de départs à la retraite dans les services administratifs. La campagne parisienne semble donc s'orienter vers un débat sur la sécurité et la gestion de l'espace public, des thématiques traditionnellement favorables à la droite, qui espère reconquérir la capitale après plus de deux décennies de gestion par la gauche.











