La campagne des élections municipales de 2026 à Évreux est marquée par une fragmentation significative de l'offre politique, en particulier à gauche, où pas moins de quatre listes sont désormais en lice. Cette division pourrait compliquer la tâche de l'opposition face à la droite et au Rassemblement National, qui mènent également des campagnes actives. La dernière candidature en date est celle de Nathalie Chartier, qui conduira la liste "L’Union populaire d’Évreux", initiée par La France Insoumise. Son entrée en campagne acte l'impossibilité d'une union de la gauche dès le premier tour.
D'autres figures de gauche sont également sur les rangs, comme Gérard Silighini avec sa liste "Évreux en commun" et Samuel Brigantino, qui ont tous deux commencé à organiser des rencontres avec les habitants. Cette multiplication des candidatures à gauche contraste avec la stratégie du Rassemblement National.
Sa candidate, Eugénie Petitjean, a inauguré sa permanence de campagne rue Chartraine, un lieu qu'elle présente comme un espace "pour convaincre, mais surtout pour écouter ce que les gens ont à nous dire". Elle s'appuie sur une démarche participative, avec un questionnaire ayant déjà recueilli près de 400 réponses, pour construire son programme qui doit être présenté mi-janvier 2026.
Avec neuf candidats déclarés au total, la bataille pour la mairie d'Évreux s'annonce particulièrement ouverte, mais la dispersion des voix à gauche pourrait constituer un handicap majeur.
En résuméLa scène politique d'Évreux pour les municipales de 2026 est caractérisée par une forte fragmentation, avec neuf candidats déclarés. La gauche, en particulier, se présente divisée en quatre listes, tandis que le RN, avec Eugénie Petitjean, mise sur une campagne de terrain et d'écoute pour s'imposer.