Ces discussions, qui se tiennent à l'écart de La France insoumise, sont cruciales pour les chances de la gauche de conserver la mairie de la capitale. Depuis des semaines, des représentants du PS et des Écologistes se rencontrent pour tenter de bâtir un projet d'union dès le premier tour, ce qui constituerait une première depuis que la gauche dirige Paris. Les négociations portent sur des points essentiels tels que le programme, le financement de la campagne, mais surtout la répartition des places et des mairies d'arrondissement. Selon les informations rapportées, les écologistes auraient posé des conditions précises pour un ralliement derrière le candidat socialiste Emmanuel Grégoire.

Ils demanderaient la troisième place sur la liste centrale pour David Belliard, trois mairies d'arrondissement (XIe, XIIe et XIVe) et 35 élus en position éligible au Conseil de Paris, contre 28 actuellement. Ces exigences témoignent de la volonté des écologistes de peser de manière significative dans une future majorité. Les socialistes, de leur côté, auraient proposé de céder une de leurs mairies d'arrondissement pour sceller l'accord. L'exclusion de La France insoumise de ces pourparlers est un fait politique notable. Emmanuel Grégoire a toujours écarté toute discussion avec la députée Sophia Chikirou, qui a elle-même déclaré fin novembre qu'il « ne faut pas qu'un socialiste soit maire de Paris », actant la rupture.

Cette division au sein de la gauche pourrait avoir des conséquences importantes sur l'issue du scrutin.