Cette modification législative vise à aligner ces trois grandes villes sur le régime commun, en rendant l'élection du maire plus directe et en simplifiant une procédure jusqu'alors complexe. Jusqu'à présent, le système électoral dans ces trois villes, connu sous le nom de loi PLM, reposait sur une élection par secteurs (arrondissements à Paris et Lyon, secteurs à Marseille). Les électeurs votaient pour des listes qui élisaient à la fois des conseillers d'arrondissement (ou de secteur) et des conseillers de Paris, de Lyon ou de Marseille. Le maire central était ensuite élu par ces derniers, ce qui pouvait conduire à des situations où le candidat dont les listes n'avaient pas obtenu le plus de voix au total pouvait tout de même être élu maire, grâce à des victoires dans les arrondissements les plus pourvus en sièges. La nouvelle loi, dont l'entrée en vigueur est prévue pour le scrutin de mars 2026, instaure une élection plus directe du maire, « comme dans toutes les villes ».
Un article mentionne que « le maire sera désormais élu plus directement ».
Cette réforme mettra davantage l'accent sur « l'ancrage local et le terrain » au détriment des « jeux d'appareils et l'arithmétique ».
Chaque voix comptera de manière plus égale dans la désignation du premier magistrat de la ville. Cette évolution majeure pourrait transformer les stratégies de campagne, obligeant les candidats à mener une bataille sur l'ensemble du territoire de la commune plutôt que de se concentrer sur des bastions clés.











