Selon Maud Gatel, cette alliance est d'autant plus pertinente avec la nouvelle réforme électorale pour Paris, Lyon et Marseille (PLM), qui permettra aux électeurs d'élire plus directement leur maire.

Un récent sondage Ipsos pour Le Parisien confirme la fragmentation du paysage politique : une liste d'union de la gauche (PS, Écologistes, PCF) menée par Emmanuel Grégoire recueillerait 32 % des intentions de vote, devançant de peu la liste de Rachida Dati à 27 %. Derrière, Pierre-Yves Bournazel (14 %) et Sophia Chikirou pour La France insoumise (13 %) seraient en mesure de se maintenir au second tour, ouvrant la voie à une possible quadrangulaire.

L'alliance avec le MoDem est donc cruciale pour Rachida Dati, qui vise à rassembler le plus largement possible à droite et au centre pour espérer l'emporter.

Maud Gatel a d'ailleurs écarté toute idée d'alliance avec Pierre-Yves Bournazel au second tour, affirmant que « Rachida Dati a très clairement dit que la liste du premier tour serait la même que celle du second ».