Cette mesure, qualifiée par certains d'électoraliste à quelques mois des élections, suscite de vives interrogations sur sa légalité.

La situation découle d'un budget 2025 jugé en déséquilibre, qui a conduit la Chambre régionale des comptes puis la préfecture à imposer une augmentation d'office des taux communaux de 3,3 points pour générer des recettes supplémentaires. Sandrine Dauchelle, qui avait qualifié cette décision de "scandaleuse", propose désormais un "versement exceptionnel" aux propriétaires à jour de leurs impôts, financé par des "virements de crédits" internes au budget.

La municipalité invoque une "circonstance exceptionnelle" et s'appuie sur une jurisprudence datant de la crise du Covid.

Les contribuables intéressés devraient remplir un formulaire entre le 20 décembre et le 5 janvier pour recevoir une compensation en deux versements, en janvier et juin 2026.

Cependant, l'initiative est critiquée par ses opposants politiques, comme Carole Bureau-Bonnard qui parle de "fantaisie électorale" et prédit que la mesure sera "retoquée par le contrôle de légalité". Le préfet de l'Oise lui-même a exprimé des doutes sur la légalité du procédé, rappelant que le droit interdit aux collectivités d'octroyer des avantages sans contrepartie, ce qui pourrait être qualifié de "libéralité".