Face à lui, la gauche présente un visage divisé. D'un côté, une large alliance baptisée "La Gauche Unie pour Toulouse", menée par le socialiste François Briançon, rassemble neuf formations incluant les écologistes et les communistes.

De l'autre, La France insoumise fait cavalier seul avec son candidat François Piquemal. Ce dernier bénéficiera d'un soutien de poids avec la venue de Jean-Luc Mélenchon pour un grand meeting le 22 janvier, une visite stratégique dans une ville où le leader LFI avait réalisé un score élevé à la présidentielle de 2022. La campagne est également marquée par des initiatives plus atypiques, comme celle de Pierre Pezzin, candidat indépendant de la liste "Pour un langage citoyen". Pour compléter sa liste, ce dernier a publié des petites annonces sur les réseaux sociaux, promettant une "aventure collective ambitieuse" et mettant en avant la transparence sur les indemnités des futurs élus. Cette démarche illustre les difficultés de recrutement pour les listes sans appareil partisan. Les sondages annoncent une course serrée, où chaque camp devra mobiliser pour espérer l'emporter.