Bien qu'aucune candidature n'ait été officialisée à trois mois du scrutin, les signaux indiquent une répétition du duel de 2020.

Jean-Jacques Thomas, maire depuis 1995, devrait annoncer sa décision en janvier, perpétuant une tradition de déclarations tardives.

Depuis trois décennies, il a systématiquement remporté les élections dès le premier tour face à des candidats de droite.

De son côté, Patrice Lallement, qui avait obtenu 43,07 % des voix en 2020 sous la bannière RN, travaille activement à la constitution d'une « liste d’union et de rassemblement orientée à droite ».

Il a confirmé que son rôle d'opposant impliquait naturellement de préparer l'avenir.

L'incertitude plane sur une troisième candidature, celle de Micke Bouyer, proche du Rassemblement national, qui avait annoncé sa candidature en septembre 2024 mais est resté discret depuis des condamnations judiciaires. La situation à Hirson est emblématique de nombreuses villes françaises où un maire solidement implanté fait face à une opposition de droite qui gagne progressivement du terrain à chaque scrutin, rendant l'issue de l'élection de mars 2026 plus incertaine que par le passé.