Auparavant, le scrutin se déroulait par secteurs ou arrondissements, et le maire de la ville était ensuite élu par les conseillers fraîchement désignés, un système qui favorisait les jeux d'appareils et les calculs arithmétiques complexes. Désormais, comme dans les autres communes, les listes centrales seront plus déterminantes et le vote des citoyens aura un impact plus direct sur le choix du premier magistrat.

Cette réforme est déjà citée par les acteurs politiques comme un facteur clé de leur stratégie.

À Paris, Maud Gatel (MoDem) a justifié son ralliement à Rachida Dati en soulignant que la nouvelle loi rendait l'alternance plus possible.

Le coût de la mise en œuvre de cette réforme est estimé à 15,2 millions d'euros, selon un rapport du Sénat. Pour les candidats, cette évolution signifie que l'ancrage local et la campagne de terrain primeront davantage, car chaque voix comptera pour la liste centrale. La personnalité de la tête de liste et sa capacité à mobiliser sur l'ensemble de la ville deviennent donc encore plus cruciales qu'auparavant.