Face à l'escalade des tensions, le préfet des Alpes-Maritimes a lancé un « appel solennel au calme et à la sérénité ».

Le climat politique niçois est décrit comme particulièrement tendu, certains élus locaux évoquant une « campagne de caniveau » et une situation qui prend des allures de « guerre civile ».

Cette animosité se manifeste par des polémiques et des invectives personnelles récurrentes.

Parmi les incidents notables, la municipalité a fait fermer un restaurant pour des raisons d'hygiène où Éric Ciotti devait tenir une réunion de campagne. Les attaques verbales sont également fréquentes, un proche de Ciotti ayant traité Christian Estrosi d'« analphabète », tandis qu'un proche du maire qualifiait le député de « petit candidat aussi rabougri que sa vision de Nice ». Inquiet de ces dérapages, le préfet Laurent Hottiaux a prévenu que l'État jouerait « tout son rôle pour faire appliquer la loi et faire respecter les règles précises du code électoral ». Cette situation a également conduit le club de la presse de Nice à proposer une « charte de respect mutuel » aux candidats et aux journalistes, signée par tous les candidats déclarés, pour tenter d'apaiser les esprits. Cet affrontement personnel entre les deux poids lourds de la droite locale éclipse les autres candidats et laisse présager une campagne particulièrement acrimonieuse.