Le candidat LFI a « assumé » ses propos tout en précisant qu'il visait le « fonctionnement » de l'institution et non les policiers individuellement, faisant un parallèle : « Quand je dis que les Ehpad maltraitent nos aînés, je ne suis pas en train de dire que c’est le personnel ».

Franck Allisio a qualifié cette déclaration d'« insulte » et accusé son adversaire d'être « contre la police ».

De manière surprenante, Sébastien Delogu a affirmé qu'il ne souhaitait pas « désarmer la police » municipale, une position qui semble en décalage avec la ligne nationale de son parti, expliquant que le désarmement ne serait envisageable qu'à long terme, une fois la « justice sociale » réinstallée. En réponse, Franck Allisio a proposé d'investir « 70 millions » d'euros pour « tripler le nombre de policiers municipaux » et a promis de ne pas augmenter la taxe foncière, tout en créant une « brigade anti-tags et anti-squatteurs » pour faire de Marseille une ville « en ordre ».