Cette thématique, habituellement centrale dans les scrutins nationaux, s'ancre désormais au niveau local, ce qui pourrait s'expliquer par « la multiplication des règlements de comptes liés au trafic de stupéfiants en milieu rural ou périurbain ». L'offre de soins et le niveau des impôts locaux arrivent en deuxième position des préoccupations (35 %). L'environnement, bien que crucial pour les sympathisants écologistes (53 %) et les jeunes (31 %), n'est cité que par 19 % de l'ensemble des sondés. Cet intérêt marqué pour les questions de sécurité place les partis qui en ont fait leur cheval de bataille, comme le RN, en position favorable et contraint tous les candidats à intégrer cette dimension régalienne dans leur programme municipal.