Cette confrontation, qualifiée de « guerre civile » par un élu, a atteint un tel niveau d'animosité que le préfet des Alpes-Maritimes a lancé un « appel solennel au calme et à la sérénité ». Le préfet Laurent Hottiaux a exprimé son inquiétude face à un « climat spécifiquement tendu dans le département », craignant une « campagne de caniveau ».

Les polémiques se multiplient, allant de la fermeture administrative d'un restaurant où Éric Ciotti devait tenir une réunion, à des insultes échangées par l'intermédiaire de leurs proches respectifs.

Dans ce duel, les alliances politiques se précisent.

Le parti Les Républicains a officiellement apporté son soutien à Christian Estrosi, en désignant la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone comme « cheffe de file ».

Cette décision fait suite à un accord plus large entre LR et Horizons, qui a vu le parti d'Édouard Philippe soutenir le candidat LR à Nîmes. Un cadre LR a confirmé la logique de l'échange : « Un deal, c’est un deal ».

Cette configuration place Éric Ciotti, pourtant président de l'UDR (parti allié au RN et issu d'une scission de LR), en opposition frontale avec son ancienne famille politique.

La polarisation extrême autour de ce duel rend difficile l'émergence d'autres candidatures, notamment à gauche, où plusieurs listes peinent à se faire entendre.