Dans un communiqué commun, les partis alliés ont évoqué « une ambition commune » pour la ville. Cette stratégie d'union dès le premier tour reflète une tendance observée dans d'autres grandes villes comme Paris ou Rennes, où la gauche cherche à éviter la dispersion des voix.

Le ralliement des communistes est particulièrement significatif.

Ces derniers ont explicitement choisi de rejoindre la liste du maire sortant plutôt que de soutenir une éventuelle liste de La France Insoumise, marquant une prise de position claire dans le paysage politique local. Par ailleurs, un autre mouvement politique, Decidemos, entend également présenter une liste citoyenne dont les membres seront tirés au sort, introduisant une démarche de démocratie participative originale dans la campagne brestoise.

François Cuillandre, en poste depuis plusieurs mandats, devra donc composer avec cette nouvelle dynamique tout en défendant son bilan et en portant le projet d'une gauche rassemblée.