Le cas de Quentin Macullo, candidat RN à Belfort, est emblématique.

Âgé de 23 ans et assistant parlementaire, il a été épinglé pour des tweets datant de 2022 où il semblait adhérer à la théorie complotiste du "grand remplacement".

Dans un message, il décomptait les "prénoms à consonance étrangère" sur un registre de naissances, ajoutant : "Je n’ai même pas compté Elie et Samuel, d’origine hébraïque."

D'autres publications critiquaient un "drag show" et se moquaient des "transsexuels".

Face à ces révélations de Mediapart, Quentin Macullo a supprimé certains tweets, affirmant qu'ils suscitaient des "interprétations erronées" et a démenti "toute homophobie ou transphobie".

Son employeur, le député Guillaume Bigot, a reconnu qu'il s'était "mal exprimé" mais a assuré qu'il n'y avait "rien de raciste ou d’antisémite" chez son collaborateur.

Selon les articles, ce n'est pas un cas isolé, le RN ayant investi d'autres candidats au profil similaire dans des villes comme Colmar, Brive-la-Gaillarde ou Chambéry, ce qui interroge sur la capacité du parti à renouveler ses cadres et à contrôler l'image qu'il projette à l'approche d'une échéance électorale majeure.