Deux événements récents illustrent ces tensions.

D'une part, le Parti Communiste et le mouvement citoyen Poitiers Populaire ont annoncé, après consultation de leurs adhérents, leur refus de s'allier dès le premier tour avec la liste de la majorité sortante, Poitiers Collectif. Ils ont fait ce "constat à regret", signalant des désaccords sur la stratégie et le projet.

D'autre part, le parti Place Publique, fondé par Raphaël Glucksmann, a également pris ses distances.

Alors que ses référents locaux avaient annoncé leur intention de rejoindre Poitiers Collectif il y a quelques jours, le mouvement a publié un communiqué indiquant qu'il ne soutiendrait finalement aucun candidat pour le moment.

Ces revirements et refus d'alliance témoignent des difficultés de la majorité sortante à maintenir l'unité de la gauche et des écologistes. Cette fragmentation offre un contraste saisissant avec les stratégies d'union large adoptées ailleurs et pourrait compliquer la réélection de la maire sortante face à une opposition potentiellement plus unie.