La justice la soupçonne d'avoir perçu 299 000 euros d'honoraires de la part de GDF Suez (aujourd'hui Engie) entre 2010 et 2011, sans en avoir déclaré la provenance. Cette affaire s'ajoute à son renvoi en correctionnelle, prévu pour septembre 2026, pour des faits similaires de corruption et de trafic d'influence passifs, où elle est accusée d'avoir reçu 900 000 euros de Renault-Nissan via une filiale, alors dirigée par Carlos Ghosn. Une troisième enquête porte sur une éventuelle non-déclaration de bijoux de luxe.

Malgré cette cascade de dossiers judiciaires, Rachida Dati bénéficie du soutien du gouvernement.

La porte-parole Maud Bregeon a affirmé que la ministre, qui "a toujours clamé son innocence", "a toute sa place au gouvernement", rappelant le principe de la présomption d'innocence. Ces affaires judiciaires constituent un enjeu majeur pour sa campagne, alors qu'elle est considérée comme la principale adversaire de la gauche unie à Paris.