Cette alliance historique, menée par le socialiste Emmanuel Grégoire, vise à contrer la droite mais acte une fracture avec La France insoumise, qui présentera sa propre candidature. L'accord, qualifié d'"historique" par Emmanuel Grégoire, a été scellé après plus de trois mois de négociations et validé par les militants des différentes formations, notamment les Écologistes qui ont approuvé l'union à 73,7 %.

Cette coalition, qui inclut également Place publique, se positionne comme le principal rempart face à la candidate de droite Rachida Dati.

Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, a clairement défini la ligne de cette alliance, axée sur un "Paris populaire" avec une mission "sociale et environnementale". Cependant, cette union se fait au prix d'une division nette avec La France insoumise. M. Grégoire a martelé à plusieurs reprises qu'il n'y aurait "pas d'accord avec LFI", ni au premier, ni au second tour, citant des désaccords de fond avec la cheffe de file insoumise Sophia Chikirou sur des sujets comme l'écologie ou l'armement de la police municipale.

Il a même déclaré que "voter pour LFI, c'est voter pour Rachida Dati".

Cette stratégie crée une dynamique complexe pour la gauche, qui, bien que majoritairement rassemblée, devra composer avec une candidature LFI concurrente, posant des questions sur les reports de voix et la capacité à faire front commun au second tour.