Interrogée sur le sujet, Sarah Knafo a déclaré : "J'y réfléchis (...) mais prête à y aller".
Cette ambition parisienne s'inscrit dans une stratégie plus large d'union des droites, pour laquelle elle plaide activement. Elle a d'ailleurs confié sur LCI avoir déjà rencontré des figures des Républicains comme David Lisnard et Laurent Wauquiez pour discuter d'une primaire.
Son profil est décrit comme celui de "la plus trumpiste de la bande", notamment en raison de son passage par le Claremont Institute, un centre de réflexion très à droite aux États-Unis.
Si elle se présente, son programme pour Paris mettrait l'accent sur la sécurité, avec une proposition phare : "absolument armer la police municipale".
Sa candidature est perçue par certains observateurs, comme Gaspard Gantzer, comme une opportunité de diviser l'électorat de droite et de prendre des voix à Rachida Dati. D'autres, au sein de son propre camp, la voient comme une figure politique majeure pour les "vingt prochaines années". Son compagnon, Éric Zemmour, affirme que "Sarah Knafo, c'est [lui]", mais des voix s'élèvent pour suggérer qu'elle pourrait se servir de lui comme d'un "marchepied" pour sa propre carrière politique. Sa possible candidature à Paris serait un test majeur de sa capacité à s'imposer seule sur la scène politique.












