Cette alliance vise à créer une alternative "crédible, solide et durable" face au maire écologiste sortant, Pierre Hurmic. Cet accord met fin à une période d'incertitude à droite et au centre, exacerbée par le décès de l'ancien maire Nicolas Florian.
Thomas Cazenave prendra la tête de la liste, tandis que Nathalie Delattre présidera le comité de soutien de ce "grand rassemblement". La sénatrice a justifié sa décision par la nécessité de privilégier la "responsabilité collective" aux "calculs individuels". L'objectif est clair : "refermer la parenthèse écologiste à Bordeaux". La stratégie d'union était considérée comme indispensable pour espérer l'emporter, après la défaite de 2020 où la droite et le centre s'étaient présentés en ordre dispersé. Le choix de la tête de liste a été l'objet de discussions intenses, chaque camp ayant commandé son propre sondage pour évaluer le potentiel de son champion.
Finalement, les résultats étant similaires et donnant un avantage à Thomas Cazenave, l'union s'est concrétisée autour de lui.
Cette alliance a reçu le soutien de plusieurs figures locales, dont des anciens adjoints d'Alain Juppé comme Pierre de Gaétan Njikam et Alexandra Siarri, ainsi que le petit-fils de Jacques Chaban-Delmas. Le programme commun, qui sera dévoilé en janvier, devrait s'articuler autour de la redynamisation économique, de la sécurité et de la transition urbaine.
Cependant, l'union n'est pas totale, l'économiste Philippe Dessertine maintenant sa candidature indépendante.












