Le procès, prévu pour le 22 septembre 2026, intervient alors que l'élu est déjà mis en cause dans d'autres procédures judiciaires.

Le procureur de Draguignan a annoncé que David Rachline et plusieurs de ses collaborateurs sont soupçonnés d'avoir favorisé la société de sécurité d'un de ses proches dans l'attribution de marchés publics. Ces contrats, concernant la sécurité de la mairie, de l'office du tourisme et du centre de vaccination Covid-19, représenteraient un total de 263 000 euros. Cette affaire avait conduit à la garde à vue du maire fin novembre 2025, un événement qui a probablement précipité sa démission de son poste de vice-président du Rassemblement national début décembre, une décision encouragée par Marine Le Pen.

Ce n'est pas le seul dossier judiciaire qui concerne l'édile.

Il est également visé par une enquête pour corruption menée par le Parquet national financier (PNF), suite à la publication du livre "Les Rapaces" qui évoquait des accusations de marchés truqués. De plus, il a comparu en septembre 2025 pour prise illégale d'intérêt, le tribunal devant rendre sa décision le 27 janvier.

Dans cette affaire, le parquet a suggéré une peine d'inéligibilité avec sursis.

Ces multiples affaires judiciaires pourraient peser lourdement sur sa campagne pour les municipales de mars 2026 et sur son avenir politique au sein du RN.