L'affaire a été initiée par une plainte de l'association anticorruption Anticor. Au cœur des accusations figure le recrutement d'un deuxième collaborateur de cabinet, un privilège normalement réservé aux maires de communes de plus de 20 000 habitants.
Or, Woippy n'atteignait pas ce seuil.
Selon la chambre régionale des comptes du Grand Est, des dizaines de milliers d'euros de fonds municipaux auraient ainsi été indûment versés.
François Grosdidier se défend en qualifiant les faits d'"erreur formelle" et non d'infraction pénale, et dénonce un "harcèlement judiciaire" qui durerait depuis vingt ans.
Son avocat, Me Alain Behr, a annoncé un pourvoi en cassation contre cette décision. Pour l'avocat d'Anticor, Me Jérôme Karsenti, ce pourvoi vise à "retarder l'issue de ce dossier" à l'approche des élections municipales.
La chambre de l'instruction a estimé que l'élu "ne pouvait pas ignorer" que les faits constituaient des détournements.
Cette affaire judiciaire pourrait avoir un impact significatif sur la campagne de François Grosdidier pour un nouveau mandat à la mairie de Metz.












