Cette perspective, qui pourrait inclure des figures allant "de Gérald Darmanin à Sarah Knafo", pèse déjà sur les alliances et les positionnements pour les municipales de 2026. Cette proposition est vue par certains comme un revirement stratégique de Laurent Wauquiez, qui s'était pourtant engagé à ne plus organiser de primaire lors de son élection à la tête du parti LR.

Des cadres du parti y voient une manœuvre pour "se remettre en piste" et contrarier son rival Bruno Retailleau.

Sarah Knafo (Reconquête!)

a accueilli positivement cette ouverture, y voyant "un premier pas vers l'union des droites" et confirmant avoir déjà échangé avec MM.

Wauquiez et Lisnard.

Cependant, l'idée est loin de faire l'unanimité.

Édouard Philippe a clairement rejeté l'idée de participer à une primaire avec Sarah Knafo, déclarant : "Je ne suis pas substituable à Mme Knafo".

Pour ses proches, une primaire ne servirait qu'à ceux qui plafonnent dans les sondages.

Éric Ciotti, président de l'UDR, a également critiqué l'incohérence d'une telle alliance. Le Rassemblement national, fort de ses sondages, observe ces débats avec distance, un de ses cadres comparant l'idée d'une union à une situation où "la Suisse nous contactait en 1946 pour rejoindre les Alliés". Ces tensions et manœuvres au niveau national illustrent comment la préparation de la présidentielle de 2027 conditionne déjà fortement les stratégies et les potentielles alliances pour les élections municipales.