Cette blessure, survenue lors d'un match contre les Golden State Warriors, représente un revers majeur pour le joueur et son équipe.
Le diagnostic, confirmé par une IRM, a conduit la franchise texane à appliquer un principe de précaution maximale, consciente de la sensibilité de cette zone musculaire et de l'historique médical du joueur, qui avait déjà manqué une grande partie de la saison précédente à cause d'une thrombose. L'absence de Wembanyama, estimée à "plusieurs semaines" par les médias, intervient alors qu'il réalisait un début de saison exceptionnel, s'imposant comme le leader statistique de l'équipe avec des moyennes de 26,2 points, 12,9 rebonds et 3,6 contres. Cette indisponibilité a des implications multiples : elle met en péril les ambitions des Spurs, alors cinquièmes à l'Ouest, et menace l'éligibilité du Français aux trophées individuels de fin de saison, qui requièrent un minimum de 65 matchs joués. L'équipe a cependant montré des ressources en s'imposant sans lui, tandis que le joueur a adopté un rôle de mentor sur le banc, très impliqué lors des temps morts.
Des observateurs, comme l'ancien international Frédéric Weis, ont exprimé leur inquiétude face à cette nouvelle blessure, soulignant la fragilité potentielle d'un physique aussi hors-norme.
La gestion de sa santé par les Spurs sera donc scrutée de près, l'enjeu étant la durabilité de sa carrière.












