Son retour, attendu avec impatience, a coïncidé avec la demi-finale cruciale contre le redoutable Thunder d'Oklahoma City.
Éloigné des terrains pendant douze matchs, le pivot français a dû se contenter d'un statut de remplaçant et d'un temps de jeu limité à une vingtaine de minutes, une mesure de précaution prise par le staff des Spurs.
Malgré ces restrictions, son impact a été immédiat et spectaculaire.
Décrit comme une « boule d'énergie », il a compilé 22 points, 9 rebonds et 2 contres, inscrivant 15 de ses points dans le dernier quart-temps décisif.
« J'ai rongé mon frein pendant longtemps mais c'est fini », a-t-il confié, soulignant sa frustration d'avoir regardé son équipe jouer « depuis le canapé ».
Son entraîneur, Mitch Johnson, a salué un « travail phénoménal » pour son influence des deux côtés du terrain.
La gestion de son temps de jeu reste cependant une question centrale, le staff ne voulant prendre aucun risque.
Ce retour victorieux est d'autant plus significatif qu'il fait écho à une épreuve de santé plus grave, une thrombose veineuse, qui l'avait arrêté en février.
Wembanyama a confié que cette expérience lui sert de moteur, lui rappelant que « la carrière est courte » et qu'il n'y a « pas de temps à perdre ».












