La reconstruction des Spurs porte ses fruits, une équipe solide même sans Wembanyama
La qualification des San Antonio Spurs pour la finale de la NBA Cup met en lumière le succès de leur patiente reconstruction, démontrant qu'ils sont devenus une équipe compétitive et complète, capable de performer même en l'absence de leur star Victor Wembanyama. Après plusieurs saisons difficiles, marquées par une absence des play-offs depuis 2019, les Spurs affichent un bilan spectaculaire de 18 victoires pour 7 défaites, les plaçant à la cinquième place de la Conférence Ouest. La période d'indisponibilité de Wembanyama a servi de test grandeur nature pour le reste de l'effectif, qui a brillamment relevé le défi en remportant neuf de ses douze matchs. Ce succès repose sur une stratégie de draft judicieuse, avec les apports de jeunes talents comme Stephon Castle et Dylan Harper, l'arrivée du meneur All-Star De'Aaron Fox et le renfort de vétérans expérimentés. L'entraîneur Mitch Johnson a souligné cette dynamique collective : « Victor est le visage de notre franchise et la plus grosse pièce du puzzle, mais il ne forme pas le puzzle à lui tout seul ». Wembanyama lui-même se réjouit de cette progression : « On est sur le bon chemin, pour la première fois de ma carrière on gagne plus qu’on ne perd, c’est beaucoup de plaisir ». Cette profondeur d'effectif et cette capacité à gagner sans leur joueur majeur sont des signes très encourageants pour la suite de la saison et un éventuel retour en play-offs.



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Le 22 décembre 1977, l’Américain Roscoe Tanner devient le premier tenant du titre à s’incliner au premier tour de l’Open d’Australie, battu par le 55e mondial, le Néo-Zélandais Chris Lewis (3-6, 6-3, 6-2, 1-6, 6-4). Source

Au coup de sifflet final, une douce euphorie traverse le stade Auguste-Delaune à Bobigny. Les joueurs amateurs du FC Montreuil (R1, 6e division) viennent de réaliser une énorme performance en se qualifiant pour les 16es de finale de la Coupe de France après un succès (2-1) aux dépens de Chauvigny (N3). En tribune, les 1500 spectateurs applaudissent chaudement l’exploit de leurs protégés.Le mini-kop des Ultras du club de la Seine-Saint-Denis allume quelques fumigènes pour célébrer l’exploit. « C’est une très grosse joie pour la ville et nos supporters. Pour nous, c’est une émotion qu’on ressentira qu’une fois dans notre vie », confie Idriss Kadded qui a égalisé sur pénalty en fin de première période. Sous une pluie battante, les joueurs restent de longues minutes sur le terrain synthétique pour communier avec leurs supporters. « Il n’y a pas de mot pour décrire ce que l’on vit. Quand on voit des parents ou des mères de famille pleurer en tribune, tu te dis que tu as fait quelque chose de grand, déclare le héros du soir, Anthony Adel qui a inscrit le but de la victoire en fin de rencontre. En plus c’est mon petit frère Mehdi qui me délivre la passe décisive. C’est génial de pouvoir vivre autant d’émotions en famille. »Dans le vestiaire montreuillois, les joueurs arrivent les uns après les autres. La joie est d’abord contenue. Mais les décibels montent d’un cran avec l’arrivée d’Ali Sidhoum, l’un des actionnaires, qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux au tour précédent en imitant Rolland Courbis et Éric Di Meco. Forcément, le dirigeant se lance dans une nouvelle imitation de l’ancien coach de l’OM. « On nous a ramené une N2 et on les a tapés (Granville au tour précédent), on nous a ramené une N3 et on les as tapé. Ramenez-nous alors une L1 ! » Fou rire général !Au tour du président de Montreuil Abdoulaye Sow de prendre la parole dans un vibrant hommage à ses joueurs. « On est lié à vie les garçons. Vous êtes les architectes de tout ça. On peut s’applaudir. »Les joueurs se lancent ensuite dans divers chants à la gloire du FC Montreuil. « Ici, ici, c’est Montreuil », s’époumonent-ils avant de se lancer dans un « on les a chicotés », initiés par le RC Lens lors de ses succès. Il est 20h25. Un joueur interrompt alors la folie ambiante pour annoncer l’identité du futur adversaire. Ce ne sera pas le PSG ou l’OM mais le SC Amiens (14e de L2). Un tirage accueilli avec une pointe de déception chez certains.Prochain tour au Stade Bauer ?« On est là pour relever tous les défis ! On va se préparer sérieusement pour ce match contre Amiens qui va vite arriver (le week-end des 10 et 11 janvier), annonce le gardien Oumar Sissoko (38 ans), ancien pro à Metz, l’AC Ajaccio et Orléans. Il faudra jouer le coup à fond et essayer de marquer une fois de plus l’histoire du club. On donnera tout. Dire que j’ai attendu de revenir dans le club de ma ville natale pour passer enfin le cap des 32e de finale de la Coupe de France. C’est que du kiff ! » L’entraîneur Samy Guenfoud discute, lui, avec son staff. Il savoure l’exploit. « Je suis fier de mes joueurs, insiste-t-il. Généralement, je fais toujours la causerie mais aujourd’hui j’ai laissé mon capitaine blessé (Bakary Niakaté) prendre la parole. Moi j’étais assis. Je voulais leur montrer que j’avais confiance en eux. »Les dirigeants ferment ensuite la porte du vestiaire pour annoncer aux joueurs qu’une belle prime de qualification arrivera pour les fêtes. Une satisfaction supplémentaire pour ces amateurs qui ont un métier à côté. La fatigue commence à se faire sentir. Pas de soirée improvisée dans un restaurant ou une discothèque. « On fera un restaurant après les fêtes », promet Ali Sadhoum. La question du stade est dans toutes les bouches. Même s’il est homologué (T2), le stade Auguste-Delaune n’est pas sûr d’être validé par la fédération française pour accueillir un 16e de finale. Les dirigeants pensent au stade Bauer, antre du Red Star (L2), pour accueillir la rencontre dans trois semaines. « On souhaite disputer cette rencontre dans notre département pour faire une nouvelle belle fête. », conclut le président du FC Montreuil.

A 23 ans, Flavio Cobolli a connu, en 2025, la meilleure saison de sa carriegrave;re. Avec un quart de finale agrave; Wimbledon et ses deux premiers ti ... lire la suite

Pas de pluies, mais un temps maussade. La météo ne sera pas des plus belles ce lundi en Bretagne.





