Cette décision mettrait fin à la stratégie de double approvisionnement qui consistait à utiliser des puces Qualcomm Snapdragon pour certains marchés et modèles, notamment le prestigieux S Ultra. Selon des rapports provenant de Corée du Sud, l'Exynos 2600 serait si prometteur qu'il pourrait surpasser les performances des puces concurrentes d'Apple (A19 Pro) et de Qualcomm (Snapdragon 8 Elite Gen 5).

Ce serait une première depuis quatre ans que le modèle Ultra soit équipé d'une puce Exynos, marquant un retour en force de la division semi-conducteurs de Samsung. Cette transition vers une solution entièrement maison permettrait à Samsung de mieux maîtriser ses coûts de production, d'optimiser l'intégration entre le matériel et le logiciel, et de renforcer son écosystème. Cependant, c'est aussi un pari risqué qui repose entièrement sur la capacité de l'Exynos 2600 à tenir ses promesses de performance et d'efficacité énergétique, un domaine où les puces Exynos ont parfois été critiquées par le passé par rapport à leurs homologues Snapdragon. Le succès de cette initiative pourrait redéfinir l'équilibre des forces sur le marché des processeurs mobiles haut de gamme.