Cette décision pourrait contraindre les deux géants technologiques à ouvrir davantage leurs plateformes à la concurrence.
Cette désignation s'inscrit dans le cadre d'un nouveau régime britannique, inspiré du Digital Markets Act (DMA) de l'Union européenne, qui vise à mettre fin aux abus de position dominante.
Bien que cette attribution n'entraîne pas d'exigences immédiates, elle permet à la CMA d'envisager des "interventions proportionnées et ciblées" pour garantir une concurrence effective.
Le régulateur avait lancé une enquête en janvier sur la domination des deux entreprises, notamment via leurs systèmes d'exploitation et leurs magasins d'applications qui contrôlent la quasi-totalité du marché.
Les recommandations de la CMA incluent la possibilité pour les utilisateurs de ne plus passer obligatoirement par les boutiques officielles pour leurs achats, afin d'éviter les commissions, et un meilleur accès pour les développeurs aux fonctionnalités clés des appareils. Google a qualifié la décision de "décevante, disproportionnée et injustifiée", arguant que son système Android est ouvert et favorise la concurrence. Apple a également réagi en affirmant faire face à une "concurrence féroce" et a exhorté le Royaume-Uni à ne pas suivre la voie de l'UE, estimant que ces règles réduisent la sécurité et la protection de la vie privée des utilisateurs.







