Cette initiative, visant à concurrencer des acteurs comme Molotov, a cependant provoqué une réaction immédiate et hostile de la part des principaux groupes audiovisuels français.
Avec Free TV, Xavier Niel poursuit sa stratégie disruptive en s'attaquant au marché de la télévision en streaming.
La plateforme propose un accès à un bouquet de chaînes gratuites et des options payantes, le tout sans engagement et accessible depuis une application mobile ou un site web. L'objectif est de simplifier l'accès aux contenus télévisuels, décrit par l'opérateur comme une "galère" en 2025 en raison de la multiplication des abonnements. En rendant son service universellement accessible, Free se positionne en concurrent direct de services établis comme Molotov.
Cependant, ce lancement s'est heurté à un obstacle de taille.
Moins d'une semaine après sa mise en ligne, les groupes France Télévisions et TF1 ont publiquement accusé Free de diffuser leurs contenus sans autorisation. Qualifiant la méthode de "brutale et unilatérale", les deux géants de l'audiovisuel contestent la légalité de la reprise de leurs flux. Cette opposition frontale pourrait avoir de lourdes conséquences pour Free TV, menaçant son catalogue de chaînes et pouvant potentiellement mener à une action en justice. L'avenir de la plateforme dépendra donc de la capacité de Free à négocier des accords de distribution avec ces acteurs incontournables du paysage audiovisuel français.











