Cette initiative pourrait marquer une étape décisive dans la convergence des écosystèmes mobiles et de bureau, offrant une alternative crédible à Windows et macOS. L'émergence de cette nouvelle catégorie de machines, surnommées "PC Android survitaminés", est directement liée à la stratégie de Google visant à fusionner ses systèmes d'exploitation ChromeOS et Android. Les puces Snapdragon X Elite, initialement conçues pour les PC Windows on ARM, apporteraient des performances de premier plan à l'écosystème Android, lui permettant de s'attaquer à des tâches plus exigeantes et de se positionner comme une véritable alternative sur le marché des ordinateurs portables. Selon les informations disponibles, Qualcomm préparerait activement la compatibilité de ses puces avec Android 16.

Cette démarche s'inscrit dans une tendance de fond où les architectures ARM gagnent en puissance et en pertinence au-delà des smartphones. L'objectif serait de créer une nouvelle génération d'ordinateurs offrant à la fois la richesse de l'écosystème applicatif d'Android et la puissance de calcul nécessaire pour la productivité et la création de contenu.

Cependant, le succès de cette initiative n'est pas garanti.

Si la promesse d'une révolution est réelle, certains observateurs restent prudents, évoquant la possibilité d'un "flop" si l'expérience utilisateur, la compatibilité logicielle et le positionnement tarifaire ne sont pas à la hauteur des attentes du marché.