Annoncée en août 2025, la mesure initiale exigeait que tout développeur distribuant des applications en dehors du Google Play Store (via le "sideloading" d'APK) vérifie son identité auprès de Google.

Cette politique, conçue pour lutter contre les malwares, a immédiatement suscité un tollé.

Des acteurs majeurs de l'écosystème alternatif, comme F-Droid, un magasin d'applications libres et open source, ont averti que cette règle menaçait leur existence même, car elle allait à l'encontre des principes d'anonymat et de décentralisation. La crainte était de voir Android se "verrouiller" à la manière de l'écosystème d'Apple.

En réponse à cette "grogne", Google a fait machine arrière.

L'entreprise a confirmé qu'elle mettrait en place une option permettant aux "utilisateurs expérimentés" de contourner cette restriction et d'installer des applications de sources non vérifiées. Ce compromis cherche à équilibrer l'impératif de sécurité pour le grand public et la préservation de la nature ouverte d'Android, qui a toujours été l'un de ses principaux attraits pour les développeurs et les utilisateurs avancés.