L'acquisition d'Arduino par Qualcomm suscite de vives inquiétudes au sein de la communauté des "makers" et des développeurs. De nouvelles conditions d'utilisation semblent restreindre l'ADN open-source de la plateforme, menaçant l'esprit d'ouverture qui a fait son succès. Environ un mois après l'annonce du rachat, la publication de nouvelles conditions générales d'utilisation a provoqué une onde de choc. Ces termes introduisent des restrictions inédites, interdisant notamment la rétro-ingénierie, la copie de données de la plateforme et la republication de contenu.
Plus préoccupant encore, les utilisateurs concèdent désormais à Arduino une licence "gratuite, transférable et perpétuelle" sur tout le contenu qu'ils publient. Par ailleurs, Arduino s'octroie le droit de surveiller les comptes utilisateurs liés aux nouvelles fonctions d'intelligence artificielle de la carte Arduino Uno Q.
Ces changements sont perçus par la communauté comme une "rupture nette avec la philosophie du libre". Ils limitent de facto la nature open-source et open-hardware qui a été la clé de voûte du succès d'Arduino, faisant craindre que la plateforme ne perde son âme au profit d'un modèle plus fermé et contrôlé par son nouveau propriétaire, Qualcomm.
En résuméSuite à son acquisition par Qualcomm, Arduino a mis en place de nouvelles conditions d'utilisation qui ont alarmé sa communauté. Ces changements, qui restreignent les droits des utilisateurs et accordent à Arduino de larges licences sur le contenu, font craindre l'abandon des principes fondamentaux d'open-source de la plateforme.