Le navigateur, construit sur la base de Chromium, intègre nativement l'agent conversationnel dans une barre latérale, permettant aux utilisateurs de dialoguer directement avec le web. Selon Sam Altman, PDG d'OpenAI, c'est une "opportunité rare, de celles qui ne se présentent qu'une fois par décennie, de repenser la nature même d'un navigateur". Atlas peut analyser le contexte de la page visitée, s'appuyer sur l'historique de navigation pour fournir des réponses pertinentes et, pour les abonnés payants, exécuter des tâches complexes comme la réservation d'un vol via un "mode agent". L'annonce de ce navigateur, initialement disponible uniquement sur macOS avant une extension prévue à Windows, iOS et Android, a été perçue comme une menace directe pour Google et Apple. Elle marque une nouvelle étape dans la bataille pour le contrôle de l'interface utilisateur, où la popularité massive de ChatGPT, avec près de 800 millions d'utilisateurs hebdomadaires, pourrait donner à OpenAI un avantage significatif pour s'imposer face aux navigateurs établis.