Cette avancée technologique, bien que prometteuse en termes de performance, s'accompagne d'un coût de production considérablement plus élevé qui serait répercuté sur le consommateur. Au cœur de cette augmentation se trouve la puce A20, fabriquée par le partenaire de longue date d'Apple, TSMC.
Le passage à un processus de gravure en 2 nanomètres (nm) représente un saut technologique majeur, promettant une efficacité énergétique accrue, une vitesse supérieure et des capacités d'intelligence artificielle plus poussées.
Cependant, cette innovation a un coût.
Selon les informations rapportées, le coût de production de la puce A20 pourrait grimper de 50 % par rapport à la génération précédente. Des sources citent un coût unitaire pouvant atteindre 280 dollars pour le processeur A20, une augmentation spectaculaire par rapport aux puces antérieures.
Cette inflation est directement liée à la complexité et aux investissements colossaux de TSMC pour maîtriser cette nouvelle finesse de gravure. Face à cette flambée des coûts, Apple envisagerait une stratégie de segmentation pour éviter une augmentation généralisée sur toute sa gamme.
La firme réserverait la coûteuse puce A20 aux modèles les plus premium, à savoir les iPhone 18 Pro et 18 Pro Max. Les versions plus "classiques" de l'iPhone 18 se contenteraient potentiellement d'une puce A19 revisitée, un compromis permettant de maîtriser les coûts tout en offrant des performances solides. Cette approche renforcerait la distinction entre les gammes standard et Pro, incitant les consommateurs en quête des dernières innovations à opter pour les modèles les plus onéreux.
L'iPhone 18 s'annonce donc comme une vitrine technologique, mais cette excellence aura un prix que le consommateur final devra probablement assumer.











