Alors que la firme a récemment remporté une victoire judiciaire majeure aux États-Unis, elle reste sous la menace d'autres actions en Europe et doit s'acquitter d'une amende en France.

Aux États-Unis, un juge fédéral a récemment "décertifié" un recours collectif qui accusait Apple de pratiques monopolistiques sur l'App Store.

Cette décision représente une victoire significative pour la firme dans une bataille judiciaire vieille de près de 14 ans, en suspendant une procédure qui aurait pu lui coûter cher.

Les plaignants accusaient Apple d'utiliser sa position dominante pour imposer des prix artificiellement élevés via sa commission de 30 %.

En Europe, le climat est moins favorable.

En France, Apple a été condamné à verser 48 millions d'euros pour des pratiques commerciales jugées abusives imposées aux opérateurs de téléphonie mobile. De plus, des associations françaises ont initié une nouvelle procédure en référé pour obtenir la suspension immédiate de la fonctionnalité App Tracking Transparency (ATT), accusant Apple de "privacy washing". Parallèlement, comme d'autres géants de la tech, Apple intensifie ses efforts de lobbying à Bruxelles pour tenter d'influencer les politiques numériques européennes, notamment les régulations comme le DMA (Digital Markets Act) et le DSA (Digital Services Act). Ces dépenses de lobbying ont atteint des niveaux records, témoignant de l'enjeu stratégique que représente la législation européenne pour le modèle économique de l'entreprise.