La question de la succession de Tim Cook à la tête d'Apple entre dans une phase décisive. Après quatorze années de croissance historique, le départ du dirigeant, qui a fêté ses 65 ans et pourrait survenir dès 2026, force le conseil d'administration à accélérer la préparation d'une transition qui s'annonce comme un tournant majeur pour l'entreprise. Selon plusieurs articles citant un rapport du Financial Times, la planification de l'après-Tim Cook s'est intensifiée au sein de la direction d'Apple. Arrivé aux commandes en 2011 après la démission de Steve Jobs, Tim Cook a transformé l'entreprise, faisant passer sa capitalisation boursière de 350 milliards à plus de 4 000 milliards de dollars. Son départ marquerait la fin d'une ère de stabilité et de performance financière exceptionnelles.
Le favori pour lui succéder est John Ternus, actuel vice-président senior de l'ingénierie matérielle.
Son profil, plus technique que celui de Tim Cook, est perçu comme un atout à un moment où Apple fait face à des défis d'innovation, notamment un retard perçu dans la course à l'intelligence artificielle et un accueil mitigé pour son récent iPhone Air. John Ternus, chez Apple depuis 2001, a joué un rôle clé dans des transitions majeures, dont le passage aux puces Apple Silicon, ce qui lui confère une légitimité interne solide.
Cette transition intervient également dans un contexte de renouvellement générationnel au sein de l'équipe dirigeante, avec les départs récents ou annoncés de figures historiques comme le directeur financier Luca Maestri et le directeur des opérations Jeff Williams. Le calendrier envisagé pour une annonce, potentiellement après la publication des résultats financiers de fin janvier, permettrait à la nouvelle direction de s'installer avant les événements clés que sont la conférence des développeurs (WWDC) en juin et le lancement des nouveaux iPhone en septembre.
En résuméLa préparation de la succession de Tim Cook est en cours, avec un départ possible dès 2026. John Ternus est le successeur pressenti, un choix qui marquerait un retour à un profil plus technique à la tête d'Apple, à un moment où l'entreprise doit relever d'importants défis d'innovation, notamment dans le domaine de l'IA.