Cette ouverture, bien que potentiellement limitée au départ, représenterait une concession majeure dans l'écosystème traditionnellement fermé de la marque.

La possibilité de remplacer Siri par un autre assistant, comme Google Assistant ou un autre service, a été repérée dans du code destiné initialement au marché japonais. Cependant, cette évolution est perçue comme un signe d'un changement de politique plus large, probablement motivé par les pressions réglementaires croissantes, à l'instar des obligations imposées par le Digital Markets Act (DMA) en Europe qui ont déjà forcé Apple à ouvrir son App Store et à rendre AirDrop interopérable.

Bien qu'Apple travaille activement à l'amélioration de Siri avec des capacités d'intelligence artificielle avancées, permettre à la concurrence de s'intégrer aussi profondément dans l'iPhone serait une première. Cela offrirait aux utilisateurs une plus grande liberté de choix et pourrait stimuler l'innovation en mettant Siri en concurrence directe sur sa propre plateforme.

Cette décision marquerait un tournant dans la philosophie d'Apple, passant d'un contrôle strict de l'expérience utilisateur à une approche plus flexible et ouverte.