Il est crucial de noter qu'il ne s'agirait pas d'un retour en arrière vers l'architecture x86.

Au contraire, Apple utiliserait les services de fonderie d'Intel (Intel Foundry Services) pour fabriquer ses propres puces basées sur l'architecture ARM. L'accord, encore confidentiel, pourrait voir Intel produire des puces de la série M pour les Mac à partir de 2027, et potentiellement des puces de la série A pour les iPhone dès 2028. Cette décision serait motivée par la volonté d'Apple de diversifier sa chaîne d'approvisionnement et de réduire sa dépendance quasi exclusive envers le fondeur taïwanais TSMC. Pour Intel, un tel contrat serait une victoire immense, validant sa stratégie de devenir un fondeur majeur pour des tiers et lui donnant un client de prestige.

Ce scénario, qualifié de « fou », redéfinirait les alliances dans l'industrie des semi-conducteurs, où les anciens rivaux pourraient devenir des partenaires stratégiques.