Cette décision historique a été prise sous la pression du roi Charles III et du prince William.

Cette annonce fracassante, intervenue le 17 octobre, est la conséquence directe des accusations persistantes liant le prince au criminel sexuel Jeffrey Epstein et de la publication imminente des mémoires posthumes de sa principale accusatrice, Virginia Giuffre. Dans son communiqué, le duc d'York a déclaré : "Après avoir discuté avec le roi et ma famille, nous avons conclu que les accusations continuelles à mon encontre nuisaient au travail de Sa Majesté et de la famille royale". Il a ajouté vouloir donner "la priorité à [son] devoir envers [sa] famille et [son] pays". S'il conserve son titre de prince de naissance, il n'est plus duc d'York ni chevalier de l'Ordre de la Jarretière. Cette décision a des conséquences directes sur son ex-épouse, Sarah Ferguson, qui perd également son titre de duchesse d'York.

Le rôle du prince William dans cette mise à l'écart a été déterminant.

Plusieurs articles rapportent qu'il considérait son oncle comme une "menace" et un "risque pour la réputation de la monarchie". Le futur roi aurait activement œuvré en coulisses pour obtenir cette renonciation et prévoirait même d'exclure Andrew de tous les événements royaux, y compris de son propre couronnement. Cette mesure drastique illustre la volonté de la nouvelle génération de la monarchie de protéger l'institution en se distançant de manière irrévocable des membres dont la réputation est jugée préjudiciable.